Arts et Vie et la MAIF, un partenariat engagé

Interview de Yves Pellicier, président de la MAIF

Partenaires et amis depuis 1969, Arts et Vie et la MAIF ont toujours partagé un grand nombre de valeurs qui constituent leur ADN. Convaincues par les principes de l’économie sociale et solidaire dont elles font partie, ces organisations restent attachées à des fondements profondément humanistes. Aujourd’hui, Arts et Vie et la MAIF se rejoignent de manière évidente autour de leur engagement en faveur de l’environnement. Des convictions réelles et une volonté d’action manifeste, animent ces deux entités malgré des secteurs d’activités totalement différents. Nous avons rencontré Yves Pellicier, président de la MAIF, afin de mieux cerner la relation étroite qui unie les deux organisations depuis près de 55 ans.

La MAIF aura 90 ans l’année prochaine, ses engagements d’aujourd’hui diffèrent-ils de ceux de sa création ?

En 1934, alors que la France connaissait l’une de ses plus graves crises économiques, un groupe d’instituteurs a réalisé que les sociétés d’assurance existantes, basées sur le système capitaliste, ne leur convenait pas. Ils ont donc inventé un modèle mutualiste original qui met l’économie au service de l’humain : la mutuelle d’assurance automobile des instituteurs de France, dont le principe fondateur – qui reste le même aujourd’hui – est de proposer un autre modèle d’entreprise, responsable et performant, basé sur la confiance.

Qu’est ce que cela signifie aujourd’hui ?

Pour nous, à la MAIF, chaque acte compte ! C’est s’engager pour une économie responsable qui met en œuvre nos idées, nos engagements en faveur d’un impact positif. Cela se traduit, à titre d’exemple, par une épargne 100 % responsable et solidaire, par mettre le numérique au service de l’homme et surtout agir pour un monde plus durable.

Les questions environnementales semblent fondamentales pour vous. Pourriez-vous nous expliquer pourquoi un tel investissement de la part d’une mutuelle ?

Face à l’urgence climatique, agir en faveur de l’environnement, c’est plus qu’un objectif à la MAIF, c’est un devoir. Le monde change et nous devons faire évoluer nos modèles ensemble. Concilier performance économique et recherche du bien commun a toujours été au cœur de nos préoccupations d’assureur engagé.

Cela se traduit par quels types d’actions ?

Je pense sincèrement que chaque acte compte, chaque décision compte. Cesser le financement des énergies fossiles et créer le dividende écologique sont des décisions fortes que nous avons prises pour répondre collectivement aux défis de l’urgence climatique et aux nouvelles difficultés sociales que rencontrent nos sociétaires. Nous les avons prises car il en va de notre responsabilité en tant qu’assureur pour nos 4,6 millions de sociétaires, mais également en tant qu’entreprise au cœur des problématiques de la société.

En reversant 10 % des bénéfices nets annuels de notre groupe en faveur d’actions de préservation et de régénération de la biodiversité, nous pouvons agir concrètement et réinventer ce partage de valeur tout en accompagnant nos sociétaires les plus exposés face aux conséquences toujours plus fortes du dérèglement climatique.

Vous retrouvez donc Arts et Vie dans cet engagement commun autour de l’écologie. Comment expliquez-vous cette accointance ?

Ce n’est pas un hasard si notre partenariat avec Arts et Vie est ce qu’il est aujourd’hui. Un partenariat historique d’écoute et de confiance mutuelle envers l’avenir mais surtout une volonté commune de réinventer nos métiers pour répondre à cette urgence.

En tant qu’ancien enseignant moi-même, je crois fondamentalement que l’école et la culture sont des leviers indispensables de la transition. Elles nous connectent aux générations futures et à leurs attentes d’un monde que nous pouvons bâtir collectivement si nous en avons le courage.

Je suis donc particulièrement fier de ce partenariat qui nous unit depuis 1969. Nous partageons ce terreau commun de valeurs qui s’incarne dans une attention sincère portée aux autres à travers la démocratie, la solidarité et l’humain, mais également par une véritable capacité de résilience.

Pour aller plus loin :

Article en partenariat avec la MAIF
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